[Épisode 3 – Les cœurs des bienheureux]
Notre série sur la chorale inter-établissement nous emmène dans les souvenirs de M. Ruebas, qui nous livre un témoignage touchant.
« Je suis né en Andalousie à Biso del Marquez en 1932. Mon père chantait comme une casserole, une vraie « sirène ». C’est ma maman, qui chantait très bien, qui m’a appris avec une amie professeur de musique.
Pendant toute ma carrière de routier, je chantais pour le plaisir en conduisant mon camion, je me tenais compagnie. Je répétais en espagnol ce que j’entendais en français.
J’ai aussi été joueur de football à l’Entente Sportive du Val de Saône où je poussais la chansonnette avec les copains. Nous étions cinq à l’avant qui driblaient, trois demi-costauds, deux arrières terribles et un gardien dans les poteaux.
Et puis, j’ai rencontré ma femme, un ange tombé du ciel. Nous avons fait beaucoup de représentations amicales au théâtre de Thoissey où elle jouait du violon et moi, je chantais.
L’une de mes chansons préférées est « Besame Mucho » de Cesaria Evoria. »
